ARTS MARTIAUX, SPORTS MARTIAUX ET BUDO

Bonjour à tous, le texte ci-dessous n’est pas de moi, mais il me parait correspondre en tous points à mon point de vue.

Début de l’article :

Je vous propose une réflexion qui ne se veut en aucun cas polémique. J’essaye simplement de faire le point, à partir de mon expérience et de mes engagements.
Ce qui est communément nommés arts martiaux se multiplie actuellement dans le monde, sans toujours savoir de quoi nous parlons exactement. Ces quelques lignes sont destinées à faire un point dans cette jungle où peu s’y retrouvent et où des comparaisons fallacieuses se font.
Cela m’amène à différencier quatre concepts,
– les techniques guerrières réelles de champ de bataille (kakuto bugei),
– les pratiques sportives martiales,
– les pratiques que je qualifie « à connotation de self-défense »
– les budo.
Chacune se revendique quelque part du Japon ancien. De fait, la question que nous pouvons nous poser est « quelles sont les éventuelles transversalités entre ces définitions ? »

Fin de l’article :

Les budo n’excluent pas la compétition, mais celle-ci devient un moyen et non un but. Les éléments tels que le shisei (attitude) pratiqués lors des kihon se doivent d’être préservés lors des assauts. Il ne peut y avoir de pratiques dichotomiques au sein d’une même discipline. De fait le budo nécessite une étude sérieuse qui impose à la personne une conduite qui peut parfois paraître austère par l’engagement qu’il implique et le rituel qui le ponctue. C’est là l’expression de sa propre construction en lien avec ce qui a été et ce qui sera dans une application stricte du densei (la transmission du savoir). L’idée de « Do », la voie y prend un sens. Tout un chacun est sur une voie, de sa naissance à sa disparition. Dans les budo, cette notion de voie est un élan de vie, dans une amélioration de l’être en évitant la dispersion mais en n’éludant pas l’effort et la remise en question. Rien n’est acquis mais tout est en chacun de nous. A nous d’aller à cette rencontre. La difficulté est celle de la clarté de l’objectif et le risque de l’illusion facile dans une pratique pittoresque.

(serge Degore)

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DG Hanshi

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